Deux arguments en faveur des squats partiels

Cet article a pour objectif de te proposer deux arguments en faveur des squats partiels pour les athlètes qui cherchent la performance en vitesse.

Ces arguments vont permettre de t’apporter des billes pour alimenter la discussion et rendre les choses peut être un peu plus nuancées sur le débat squat complet/squat partiel.

Ces deux arguments ne concernent pas directement les principes de correspondance dynamique à proprement parlé. Ces principes qui sont souvent mis en avant pour expliquer et justifier l’utilisation progressive ou unique des squats partiels à mesure que l’athlète s’approche de son objectif.


Principes de correspondance dynamique (Y.VERKHOSHANSKI)

  • Groupes musculaires impliqués dans le mouvement
  • Amplitude et direction du mouvement
  • Partie accentuée de l’amplitude de mouvement
  • Ampleur de l’effort et moment de son application
  • Régime de contraction musculaire

A noter qu’il existe une multitude d’articles qui traitent des squats complets et de leurs bénéfices. Je t’invite à faire une rapide recherche pour t’informer sur ce point là 😉

En voila un par exemple (et en Français): Le squat complet : Amicalement vôtre ?


Un premier argument tiré de la réflexion de FRANS BOSCH

Tu pourra retrouver cette réflexion dans l’ouvrage suivant, entre autre à la page 210.

Il y parle de l’effet de la fréquence d’entrainement en squat profond sur les fascias antérieurs à la colonne lombaire.

Quand tu réalises des squats profonds avec charges lourdes, il est difficile de garder le rachis lombaire sous contrôle; ce qui amène une lordose importante et un étirement des fascias antérieurs à la colone. .

Ces tissus changent progressivement de longueur et, à terme, ne fournissent plus d’informations aux ilipsoas & abdominaux par exemple.

Ce que nous avons du coup est un complexe iliopsoas/abdominal qui devient progressivement hypoactif plutot qu’actif.

Ce que tu récupères c’est donc typiquement le première ligne hyperlordosé avec le bassin en antéversion permanente.

Quelque chose de non idéal pour quelqu’un qui veut courir vite…

Frans BOSCH

.

Un second argument tiré de la réflexion de CAL DIETZ

Les squats complets peuvent rendre les athlètes plus lents ou plus rapides, tout dépend quand ils sont placés dans la saison.

Il faut prendre en considération l’impact que la répétitions de squats complets, avec un étirement maximal des extenseurs du genou peuvent avoir comme répercussion sur la raideur musculo-tendineuse.

On parle d’énergie gratuite, d’énergie élastique qui va diminuer si la structure perd en raideur ; et c’est encore plus le cas quand on parle de vitesse maximale / lancée.

Plus tu vas te rapprocher de la compétition, plus tu vas passer sur des variations de squat partielles. On parle le plus souvent et à minima des 6 à 8 dernières semaines.



Deux articles qui peuvent ajouter de l’eau au moulin sur l’éternel débat entre squat partiel ou complet et pour appuyer le fait que… cela dépend tout simplement du contexte!


Romain KATCHAVENDA