Salut l’athlète, le coach, le passionné de performance,
Je viens de relire “Science and Practice of Strength Training”, un classique de Zatsiorsky et Kraemer.
Et j’avais oublié à quel point ce livre est dense… mais surtout, lucide.
Voici quelques notes que j’ai ressorties, pensant qu’elles pourraient intéresser le plus grand nombre.
Rien de magique, juste du concret… mais le genre de concret qu’on finit tous par oublier.
C’est l’adaptation, pas la fatigue, qui fait progresser
Chaque séance te rend d’abord plus faible : c’est normal.
Le progrès vient après, quand ton corps s’adapte à la contrainte.
“Training doesn’t make you stronger. Recovery from training does.”
Le rôle du coach, c’est donc moins “faire souffrir” que provoquer une adaptation ciblée.
Et pour ça, 4 lois gouvernent tout :
- Surcharge (Overload): sans stress, pas de progrès.
- Accommodation: le corps s’habitue : varier, ou stagner.
- Spécificité: tu t’adaptes à ce que tu fais, pas à ce que tu imagines.
- Individualisation: copier le plan d’un champion ne marche jamais.
Il n’existe pas une “force”, mais des forces
Zatsiorsky distingue plusieurs formes de force :
- Statique (isométrique)
- Dynamique (concentrique rapide)
- Excentrique
- Explosive / reactive
Chacune s’entraîne différemment, s’adapte différemment, et transfère différemment.
La vraie expertise d’un préparateur, c’est de savoir quelle forme de force sert le geste sportif.
Le transfert est la clé
Faire des squats lourds ne garantit pas de sauter plus haut.
Le transfert d’une adaptation dépend de la proximité biomécanique et neurologique entre les deux gestes.
Plus ton athlète est avancé, plus l’adaptation doit être spécifique.
Chez un débutant, tout marche.
Chez un expert, presque rien ne marche… sauf ce qui est parfaitement ciblé.
Le timing fait tout
Le livre parle magnifiquement de périodisation :
savoir quand appliquer chaque type de charge, pour que les effets se superposent sans s’annuler.
Les gains rapides (neuronaux) partent vite.
Les gains lents (structurels) durent.
C’est là que naît l’art de la programmation.
Le coach est un stratège, pas un exécutant
Zatsiorsky le répète :
“Science alone is not enough. The art of coaching is in how you apply it.”
Aucune formule universelle.
Seulement des principes, une compréhension du corps, et une logique de cause à effet.
En résumé :
Ce livre n’est pas une “méthode”, c’est une boussole.
Il te réapprend à penser ton entraînement avec rigueur, pas avec dogme.
Et si tu veux comprendre pourquoi un exercice marche (ou pas)…
C’est probablement le meilleur point de départ.
À toi de jouer :
As-tu déjà repensé un plan d’entraînement à la lumière de ces 4 lois ?
Quelle erreur de “programmation automatique” t’a déjà coûté des progrès ?
Romain KATCHAVENDA
Tu vois, j’ai longtemps voulu un endroit simple où tout serait clair.
Des programmes qui tiennent la route, des outils pour comprendre ce qu’on fait… et un espace qui évolue avec toi.
C’est ce que j’ai commencé à bâtir ici.
Un point de départ concret :
→ des programmes prêts à l’emploi pour poser les bases,
→ des contenus offerts pour t’aider à t’évaluer et t’échauffer intelligemment,
→ et surtout… un écosystème appelé à grandir, mois après mois.
Ce n’est que le début. Mais déjà, tu peux t’y entraîner. T’y tester. T’y calibrer.
📌 Découvre la plateforme complète ici :
👉Accéder à l’interface RKSP
Un carnet qui change tout.
S’entraîner sans carnet, c’est avancer sans repères.
Note. Analyse. Progresse.